J’ai fait sa rencontre il y a maintenant 4 ans (ou presque), grâce à mon ami Raphaël, un passionné de cocktails et de design qui travaille en tant que designer pour une société frenchy fabricante d’automobiles. C’est lui qui me l’a présenté un soir d’hiver alors que je fêtais mon anniversaire. Et depuis, Spicebomb est rentré dans mon petit cercle des parfums favoris.
Comme beaucoup,
J’accorde autant d’importance au contenu qu’au contenant. Parce que selon moi, la quintessence du parfum réside dans sa capacité à procurer du plaisir. Un moment de volupté, une expérience inédite des sens qui se traduit autant par la senteur qu’exalte son jus, par la simple vue du flacon passant par le toucher.
Son flacon.
En forme de grenade de verre ciselé, il ne passe pas inaperçu et rappelle son homologue féminin « Flowerbomb », un parfum intensément floral et addictif.
Dépourvu d’un bouchon, il faut retirer sa goupille frappée du logo de la Maison pour se parfumer. Un geste singulier qui renforce cette expérience inédite.
Côté jus,
Spicebomb convoque la fraîcheur du pamplemousse, de la bergamote et du poivre rose en notes de tête. En notes de cœur, on retrouve le piment et son intensité associée à la feuille de cannelle avant d’être surpris par les notes de fond, l’incandescence du tabac, du vétiver et du cuir blanc. Un mélange dangereusement épicé et explosif à utiliser avec délicatesse.
Se parfumer est un art.
Un art dont nous jouissons au quotidien. De jour comme de nuit et selon les saisons (ou l’humeur), le parfum qui nous accompagne en dit beaucoup sur notre personnalité, il raconte une histoire. Avec Spicebomb, Viktor & Rolf réinterprète l’homme moderne dans une vision en accord avec sa génération: le spornosexuel. Car oui, l’homme Viktor & Rolf a des biceps et des pectoraux, il s’assume. Il aime aller à la salle de sport pour s’entraîner. Puissant et sensuel, il est rempli d’audaces et n’a pas froid aux yeux. Il casse les codes !
Contributeur photos Jérémy Guetté