Le mercredi 25 février. Une date que je ne risque pas d’oublier de sitôt. La semaine de Mode à Paris venait tout juste de commencer et que je reçois deux jours plus auparavant un coup de fil du Magazine Jdeed qui m’annonce que je vais assister au défilé de la Maison Saint-Laurent cette saison. OMG !
Cette Paris Fashion Week Automne/Hiver 20-21 s’annonce ROCK’N ROLL.
Plus de temps à perdre, rendez-vous au Trocadéro “à 20h précise” peut-on lire sur le carton d’invitation. C’est là, que se tient depuis quelques années maintenant les shows de la marque aux initiales YSL. Le temps d’un défilé, une imposante installation voit le jour pour accueillir la centaine de spectateurs composée essentiellement d’acheteurs, journalistes, influenceurs et personnalités du showbiz dont Rami Malek, Lenny et Zoé Kravitz, Charlotte Gaingsbourg . “Quel bonheur immense de pouvoir partager tout ceci avec vous !”.
20h15, les lumières s’éteignent, la musique électrise la salle et de gros projecteurs illuminent le catwalk…Que le show commence !
66 silhouettes défilent alors avec une certaine nonchalance : c’est la bourgeoisie qui se libère (enfin) et assume son côté femme fatale. La femme Saint-Laurent ose le latex qui épouse et dévoile ses formes. Elle fait des sous-vêtements une pièce apparente, c’est désormais un vêtement qui se porte tel un crop-top. Plus rock et plus sexy que jamais, cette nouvelle collection est un nouveau souffle dans l’ADN de la Maison. Certes, on retrouve toujours la prédominance du noir, si chère à la marque, mais l’utilisation de nouvelles matières et la transgression du genre bourgeois, fait de cette collection “la plus belle” depuis qu’Anthony Vaccarello est à la tête de la Maison. Un nouveau style qui rompt définitivement avec l’époque et les codes de Slimane.
La pièce maîtresse ? Le pantalon en vinyle, assorti d’un manteau de couleur vive.
Retrouvez en photos les tenues les plus frappantes de cette collection.