Le groupe Printemps n’a pas fait les choses à moitié, chaque boutique avait sa particularité, une animation spécifique. Cela pouvait être un stand Gomina express, des tatouages minute, photocall Jupiter ou encore des cours de galanterie… Bref, on n’avait pas le temps de s’ennuyer.
Les boissons et cocktails coulaient à flot. Le champagne quant à lui était sur tous les plateaux et à tous les étages, c’était la boisson phare de la soirée. Question saveur, j’ai pu essayer l’historique « cocktail de James Bond », le Vesper. Personnellement j’ai trouvé ça d’un esthétisme très agréable, très pure. Mais côté gustatif, pas trop à mon goût. Sûrement que je ne ferai jamais parti du cercle très fermé des agents secrets 007…
Chez Hugo Boss par contre, leurs boissons étaient à tomber par terre, tellement c’était bon. Des cocktails colorés en dégradés étaient un véritable délice. C’étaient, doux, fruités et sucrés à souhait. Avec tout ce qui était proposé, la soirée était sans aucun doute, placée sous le signe de la gaité et de la transparence.
Chez Lacoste, on pouvait faire broder ses initiales sur les polos en live, par un gentil monsieur et sa machine à coudre. Après l’avoir demandé si c’était possible de le faire avec mon nom de famille. Il me regarde avec de gros yeux qui disait « c’est un peu trop long ». Amusé, je poursuis mon chemin. Chez Martin Margiela, on proposait un shooting photo plutôt original. Posté derrière une affiche géante portant le nom de la marque dans un style « photo de signalisation ».
À la fin, je suis parti me faire tatouer « Paris » sur l’avant bras gauche, un couloir plus loin. Un faux bien entendu. C’était tellement drôle de voir un stand de tatouages en ces lieux. Même si la plupart des stands et des animations étaient éphémères, on ressentait d’or et déjà la nouvelle philosophie du Printemps Homme. Un espace mode et shooting où votre bien être est avant tout, une priorité.
Ce fut une magnifique soirée, où les invités étaient de bonne humeur, frais et souriants. La mode masculine était à l’honneur. Que c’est agréable de voir qu’enfin de plus en plus de messieurs prennent sérieusement en considération leur look. Franchement, il était temps.